Alors qu’auparavant le contenu médical était centralisé dans des bases de données avec accès restreint, le web 2.0 a permis la création de contenu accessible à tous via le web. Présentement, les contenus des blogs médicaux parlent de cas cliniques, partagent des images, traitent de sujets cliniques, annoncent les derniers développements dans le domaine médical.
Les efforts pour publier des articles et des documents avec des outils collaboratifs sur le WEB sont intéressants dans le sens où ceci permet :
· aux médecins de se tenir constamment à jour sur les nouvelles recherches et découvertes.
· au public d’avoir accès à de l’information hautement spécialisée autrefois confiné dans des bases de données fermées
· aux étudiants en médecine et aux chercheurs d’avoir les plus récentes informations
Le désavantage des wikis et des blogs est qu’ils sont vulnérables à cause de leur manque de contrôle sur ce qui est publié : il peut y avoir beaucoup de temps entre le moment où le contenu est publié et le moment où celui-ci est corrigé : dans le monde médical, des erreurs peuvent avoir un impact très grave.
Les limites de ce qui peut être publiées sont toutefois bien réelles : un médecin canadien ne peut discuter librement d’un cas d’un patient sur le web, cette loi est en vigueur au Canada. De plus, la loi américaine « Patriot Act » (popularisé récemment par le cas de Google Health) qui dicte que toute donnée stockée sur le sol américain peut être accessible par le gouvernement américain dans le cadre de la lutte anti-terroriste, incite fortement les canadiens à créer des zones privées de blogs sur le sol Canadien comme par exemple Asklepios accessible qu’aux médecins canadiens.
Il est à prévoir que l’information médicale soit de plus en plus filtrée spécialement sur tout ce qui a trait aux patients.
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