jeudi 17 novembre 2011

Philosophie des hackers

Étant donné que le terme «hackers» pour moi avait une connotation très «illégale». J'ai trouvé une explication simple:
[les hackers "vertueux", motivés par la recherche scientifique de la faille, opposés en anglais aux "black hat hackers", motivés par l'appât du gain ou l'envie d'exploiter les failles découvertes].  extrait de  «Il faut une certaine éthique de la communauté hacker.»

Donc, les hackers vertueux sont les hackers dont je parlerai dans cet article. Les autres devraient s'appeler "crackers".

Les hackers cherchent à dépasser les limites des technologies, ou du moins à faire sauter les verrous imposés.


À la base il y a les ordinateurs et les technologies du web, les hackers sont définitivement caractérisés par un intérêt marqué dans ce domaine et par la curiosité de comprendre, d'apprendre et de toujours se dépasser dans les connaissances. Ils ont en commun un esprit d'innovation et de créativité.

Je pense qu'on peut résumer la philosophie des hackers comme étant un défi à l'autorité et la centralisation.: ils veulent changer le cours des choses. Dans le billet Conscience d'un Hacker, cette citation le décrit bien:

Nous mettons à bas, oui, mais nous en sommes fiers, et nous le faisons parce que nous devons le faire. Quelqu'un doit libérer l'information. Je ne hacke pas parce que je hais la société, mais parce que je l'aime et que je souhaite qu'elle évolue. Je considère le hack comme une action hautement politique, et je suis fermement convaincu qu'il est JUSTE de hacker!

mercredi 16 novembre 2011

10,000 heures de pratique pour devenir "expert"

Si vous demandez combien de temps il faut pour devenir un expert, beaucoup répondent: 10,000 heures ou 10 ans. C’est une règle qui a été repris par beaucoup d’auteurs avec de nombreux exemples mais aussi des opinions partagés. L’explication de Seth Godin dans l’article 10,000 hours est ma préférée:

Here's my take on it:
You win when you become the best in the world, however 'best' and 'world' are defined by your market. In many mature markets, it takes 10,000 hours of preparation to win because
most people give up after 5,000 hours. That's the only magic thing about 10k... it's a hard number to reach, so most people bail.”

L’effort additionnel qu’une personne met à maîtriser un sujet se reflète par une meilleure connaissance, une connaissance supérieure à tous ceux qui ont mis moins d’effort. C’est logique. Pour qu’une personne mette autant d’heures, il faut qu’il y ait de l’intérêt, donc il se peut que le talent soit en fait un intérêt.

Dans le contexte d’amateur pour le web participatif, le commentaire d’une bloggeuse Vered - MomGrind résume la situation :
After 14 months of blogging, I am considering myself as a blogging and social media expert. Others agree: they are paying me for my services.
Do I have 10,000 hours of practice? Not even close. I work about 4 hours per day, which means I have about 1500 hours of practice. Which also means I am going to get even better at what I do over the next few years.

Dans son cas, elle reconnaît qu’elle est experte en rapport avec le fait qu’elle est payée pour écrire son blog. D’autres pensent être experts parce que beaucoup de gens lisent leurs articles. Le passage d’amateur à expert est donc relatif à la perception des personnes : donc ce qui peut être expert pour quelqu’un peut ne pas l’être pour un autre.

Je pense réellement que « l’expertise » de quelqu’un se traduit par la qualité de ce qu’il produit, je soutiens donc les 10,000 heures d’effort, j’ai toujours été convaincu que l’effort se voit dans ce qui est produit.


mardi 15 novembre 2011

Qu'est-ce que le Web partage avec nous?

Dans cet article We’re sharing things with the Web, but what is the Web sharing with us?, un auteur se demande si un jour le Web va partager avec les utilisateurs les raisons pour lesquelles nous avons partagé un lien ou publier un commentaire : si nous pourrons voir ou comprendre le parcours ou l’évolution des partages sur le Web. L’auteur décrit comment il est difficile de retracer l’historique des partages qu’un utilisateur a fait en survolant les options disponibles dans les plateformes telles Del.icio.us, Google+, Twitter et autres, seul Facebook avec la fonction Timeline permet une certaine facilité de voir les activités dans le temps.


Xavier de la Porte, dans Internet ACTU.net, reprend et commente l’article dans Qu’est-ce que le web partage avec nous ? et termine en disant que le fait de revoir les activités passées « ne lui semble pas passionnant ». Il ajoute «Cette folie de l’enregistrement de soi et des autres, cette névrose de l’auto-archive m’inquiète toujours un peu.»


Je pense Xavier de la Porte a un peu perdu le contexte du premier article et trouve ses commentaires forts par rapport au message initial. L’article initial suggère une idée très intéressante: en partageant nos liens et notre contenu sur le Web, nous permettons que d’autres découvrent un sens et apprennent des autres : pourquoi ne pas donner aux utilisateurs la possibilité de faire de même ? J’aimerais aussi être en mesure de mieux voir le parcours, le contexte et l’évolution de mes partages et ceux des autres sur le Web. 






jeudi 10 novembre 2011

Établir notre « marque personnelle » sur le Web

Le  web social devient de plus en plus important pour la réputation des entreprises et des individus. Beaucoup d’entreprises l’ont compris et ont investi énormément pour changer leur stratégie marketing. Notre marque personnelle (« personal branding») sur le Web est aussi très importante et il faut se soucier de notre image.

J’ai trouvé cet article : Establishing the Brand of YOU qui donne une liste de questions à se poser avant de publier dans les médias sociaux afin de bâtir une réputation personnelle. Je mets ici mes préférées :

·   Si je publie quelque chose, qui le verra, pas maintenant mais plus tard
·   Est-ce que j’ai fait mes recherches sur le sujet avant d’en discuter ?
·   Est-ce que j’ai réellement une valeur ajoutée à la discussion ?
·   Ai-je relu mon texte avant de le publier pour les fautes d’orthographe et de grammaire ?

Les entreprises ont engagé des spécialistes en médias sociaux qui surveillent les médias constamment, qui améliorent le « branding » de leur entreprise, entretiennent les relations et lancent des campagnes marketing de qualité sur les web sociaux. Au niveau personnel, nous ne pouvons pas nous payer une ressource pour le faire pour nous, alors faire attention à la qualité de ce que nous publions est une bonne mesure pour avoir une bonne réputation sur le Web.


…….un instant, je me pose les questions.... oui, je suis maintenant assez confiante pour publier. 





mercredi 9 novembre 2011

Une assurance pour la e-réputation

La Swiss-life offre la première assurance pour la protection de la réputation des particuliers :
« L’offre de Swiss-Life est donc la suivante : 9,90 €/mois pour vous offrir une protection en cas de diffamation sur internet, de publication de données privées sans consentement ou d’usurpation d’identité. »


Reputation Squad, une agence parisienne d’e-réputation et Swiss Life, une compagnie d’assurance, mettent à la disposition des particuliers des moyens à la fois financiers, juridiques et techniques pour les protéger en cas d’atteinte à leur réputation sur Internet.


C’est peut-être un peu tôt pour une telle assurance, mais les faits suivants sont maintenant choses courantes :
·   Des condamnations sont prononcées pour des usurpations d’identité.
·   Les informations sur Internet sont utilisées lors de procédures de vérification de candidats pour un emploi.
·   Des gens perdent leur emploi pour des messages déplacées écrits sur Internet.


La meilleure assurance est de faire attention à ce que l’on écrit sur Internet, Internet est public, le Web a une bonne mémoire et rien, ou presque rien, ne reste anonyme. Les comportements sociaux des gens dans la vie de tous les jours devraient être les mêmes que sur le web.


Références :





mardi 8 novembre 2011

Les cercles de Google+

Google+, la nouvelle solution sociale de Google, a monté la barre haute au niveau de la gestion des groupes par les utilisateurs. La notion de cercles permet aux utilisateurs de créer leurs cercles selon des catégories et ensuite de choisir le cercle ciblé lors de publication de contenu. Il permet de faire la gestion entre la vie personnelle et la vie publique de façon intuitive et permet également de partager des cercles entre utilisateurs.

Google a combiné ce qu’il y avait de mieux avec Facebook et Twitter et a su identifier la frustration des gens et à y apporter une solution qui répond à leurs besoins. Bien sûr, Facebook a été réactif à Google+ et a apporté des améliorations à sa gestion des communautés mais à mon avis l’interface n’est pas intuitive.

Avec les cercles, on parle maintenant d’une couche sociale, d’un après-Facebook.

À quand la personnalisation des catégories de groupes ?

Références :




vendredi 4 novembre 2011

Des objets sociaux qui font jaser

«Les objets peuvent être des nouvelles, de la musique, une image, une vidéo, une image, une question, une citation…. N’importe quoi peut être un objet social en autant que ce soit pertinent pour les gens, en autant que ça génère de l’interaction entre les gens. »  Outbound Social Media Strategy and Designing 'Social Objects'

« Ce n’est pas la surface de l’objet qui produit la couleur, mais la lumière qui s’y réfléchit. »  Internet des objets : retour vers le futur

Quelques exemples d’objets sociaux ayant du succès :
 ·   Le monstre bleu de Microsoft : source d’inspiration pour les gens internes à se surpasser pour la compagnie. 
 ·   Movember’s Mo : Les hommes se faisant pousser les moustaches pendant le mois de novembre pour appuyer la cause du cander de la prostate.

Une initiative est présentement en cours sur Facebook via des courriels pour la deuxième année consécutive afin que les femmes affichent un texte sur leur mur (secret entre femmes) pour la cause du cancer du sein.

La liste peut s’allonger : ce n’est pas la manière ou la forme des objets qui font leur succès mais la réaction qu’ils suscitent chez les gens.

On dit aussi que les objets sociaux sont la monnaie sociale. J’ai regroupé quelques articles qui associent le facteur de monétisation aux objets sociaux:






jeudi 3 novembre 2011

Twitter et le Backchannel


Le Backchannel a pour principe de proposer une zone dans laquelle le public peut s'exprimer en temps réel et participer ainsi au "spectacle" : Twitter est particulièrement utilisé dans ces cas. Cette pratique permet d’augmenter le sentiment d’être présent à un évènement et même d’y participer. Des conférenciers se sont pourtant retrouvés en difficulté parce que le public était plus occupé par Twitter que par ce qui se disait sur scène.
« à l’occasion de cette présentation publique lors de la conférence Web 2.0, danah boyd a été chahutée par les participants dont les Twitts étaient projetés sur grand écran derrière la conférencière. Les participants s’en sont pris à la rapidité du débit de danah boyd, stressée par sa présentation, qui l’a été davantage en entendant les rires de la salle, déclenchés par les moqueries qui s’affichaient sur le mur de Tweets que l’oratrice ne voyait pas. »  danah boyd : Ce qu’implique de vivre dans un monde de flux
“Le flux Twitter est devenu le centre de l’attention (…) il est devenu un moyen non pas pour communiquer avec l’orateur, mais pour que le public communique avec lui-même”.  - danah boyd
L’anonymat sur le web, le caractère asynchrone des communications, l’invisibilité, l’introspection et le caractère dissociatif sont des facteurs capables de transformer des internautes en foule agressive. (voir La Wikipédia anglophone sur le sujet).
Il est courant durant des webinaires d’avoir une zone de messages pour envoyer des questions aux conférenciers : le service est valable pour poser des questions : par contre les gens publient des messages absolument sans intérêt et détournent l’attention du contenu des webinaires.
S’il est vrai que le backchannel peut avoir des effets positifs, je trouve que ce genre de communication est dysfonctionnel et je m’en passerais : si je prends le temps d’assister à une conférence ou à un webinaire c’est pour écouter ce que les personnes ont à dire.



mercredi 2 novembre 2011

Facebook et solutions d'intelligence décisionnelle

Facebook est devenue la base de donnée mondiale ayant le plus d’information personnelle: des millions de personnes utilisent Facebook de façon régulière. Facebook a ouvert l’accès aux données via une interface de programmation appelé Graphe API ce qui ouvre la porte aux compagnies de développer des applications Facebook et utilisant les données de Facebook. Des compagnies spécialisées dans le domaine de l’intelligence décisionnelle  ont incorporé des applications Facebook dans leur produit. Ces compagnies capturent les informations non structurées de Facebook et créés des bases de données intelligentes, prêtes pour les analyses et les simulations ou les scénarios.
C’est le cas pour la compagnie SAP qui offre la possibilité d’automatiser l’extraction des données de plusieurs entreprises et des données en ligne dans des bases de données relationnelles afin de permettre aux entreprises d’analyser les informations.
Microstrategy offre le même service que SAP mais a aussi développé une application Facebook sur Mobile, appelé Alert, permettant aux utilisateurs d’avoir une application sur leur mobile avec une interface très conviviale. En utilisant cette application, les utilisateurs d’Alert donnent leur consentement à Microstrategy de capturer leur information Facebook dans les bases de données de Microstrategy. Microstrategy collecte aussi les informations géomarketing du mobile afin d’être en mesure d’offrir des services en lien avec l’endroit où se trouve le mobile, donc la personne.
L’utilisation des données de Facebook dans des outils d’intelligence décisionnelle tels que SAP et Microstrategy permet une personnalisation de l’expérience des utilisateurs en fonction de leur information personnelle entrée dans Facebook et, dans le cas de Microstrategy, leur localisation physique. L’information permet aussi aux entreprises de prendre de meilleures décisions suite à une meilleure compréhension du marché et du potentiel du marché.
Accepter de faire partie d’un groupe dans Facebook ou encore installer des applications sur notre iPhone  ont des implications. Les connaissez-vous toutes?



Détail sur la solution de Microstrategy